Documents de communication gestion des déchets
Lombricomposteur_Fabrication-et-guide_2023
- Avril 2023
- Français
- 726 Ko
Transcription textuelle
Guide pour apprendre à utiliser un lombricomposteur et tutoriel pour en fabriquer un soi-même.
Les biodéchets représentent 45 % du poids de la poubelle d'ordures ménagères (noire) d'un habitant du SICTOM… pour l'alléger, allons au plus simple : rendons-les à la nature !
Différents moyens permettent de réduire la quantité de déchets déposés dans nos poubelles d’ordures ménagères, notamment pour valoriser les biodéchets.
Les biodéchets sont des déchets organiques issus de ressources naturelles végétales ou animales.
Il s’agit des
et des]
Définition issue du Code de l’Environnement
La réglementation a évolué en matière de tri à la source des biodéchets.
Depuis le 31/12/2023, il est obligatoire de tri à la source les biodéchets afin de les valoriser; il est interdit de les mélanger avec les ordures ménagères.
Les biodéchets peuvent tout d’abord être réduits, notamment en limitant le gaspillage alimentaire.
Ensuite, il convient de les valoriser au mieux (par ordre de priorité) :
“Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme” ...
Le compostage est un procédé biologique qui permet de transformer les déchets biodégradables (épluchures, coquilles d’œufs, marc de café …) en matière organique utilisable pour les jardinières, les plantes vertes ou potagères… : le compost.
Le compost enrichit et améliore la structure du sol.
Les biodéchets jetés dans la poubelle noire sont transportés jusqu’à Mainvilliers puis incinérés. L’incinérateur utilise beaucoup d’énergie pour brûler ces déchets majoritairement composés d’eau. L’incinération dégage beaucoup de gaz à effet de serre (GES) et est très coûteuse (plus de 140 €/tonne, transport compris).
Nous avons donc toutes les raisons d’éviter de jeter des biodéchets avec les ordures ménagères…
Les végétaux jetés dans la benne « déchets verts » en déchèterie sont récupérés pour être transformés en compost, selon un processus industriel. Ce procédé est préférable à l’incinération, mais induit du transport, et donc l’émission de gaz à effet de serre (GES) et un coût. ainsi que des coûts de traitement (environ 15 €/tonne).
Au SICTOM, nos déchets verts sont traités sur la plateforme de compostage de Montmirail, dans la Sarthe (à 40 km de Nogent-le-Rotrou)
Les avantages sont nombreux :
Composter ses déchets à la maison est un geste simple accessible à toutes les personnes possédant du terrain ou un jardin, même petit* !
* Les personnes ne disposant pas d’espace extérieur peuvent faire du lombricompostage (cf. paragraphe consacré ci-dessous).
Si on se contente d’entasser les biodéchets, le processus ne prendra pas et des mauvaises odeurs se dégageront.
Pour composter, vous pouvez fabriquer votre propre composteur, en acheter un, ou bien composter en tas.
Les avantages du tas :
Les inconvénients du tas :
Si le tas n’est pas couvert :
Afin de favoriser le compostage, le SICTOM prend en charge une partie du coût du composteur et vous propose d’en acheter à prix réduit.
Le SICTOM vous propose des modèles de composteurs en plastique recyclé ou en bois, de 300 ou 600 litres, à choisir selon vos besoins, en fonction de la quantité de vos déchets de cuisine et de jardin…
Les matières mises dans le composteur se décomposent et prennent moins de place au fur et à mesure: évitez de surdimensionner votre composteur. Nous pouvons vous conseiller si vous hésitez.
Pour obtenir un composteur, merci de le réserver au préalable par téléphone au 02 37 29 22 25 ou par mail à violettegallet@ville-nogent-le-rotrou.fr. Vous pourrez ensuite venir le récupérer au 30 rue Doullay, à Nogent-le-Rotrou. Il vous sera demandé un justificatif de domicile (facture d’électricité, quittance de loyer, avis d’impôts…). Paiement par chèque ou en espèces (merci de prévoir l’appoint).
Les composteurs tiennent facilement dans un coffre de voiture, inutile d’emmener de remorque.
Montage facile et rapide ; une notice de montage est fournie.
Un seau de 10L vous sera remis avec le composteur, il vous permettra de trier facilement et proprement vos déchets de cuisine qui pourront être déposés dans votre composteur 1 à 3 fois/semaine.
Un guide du compostage sera également remis.
Nous pourrons répondre à toutes vos questions lors de la remise de votre composteur, et vous pouvez nous appeler si vous avez un doute ou si vous voulez des conseils (02 37 29 22 25).
Un seul composteur peut être vendu par foyer. Si vous souhaitez en acquérir un second, vous pouvez le fabriquer ou vous en procurer un dans le commerce (jardinerie ou magasin de bricolage par exemple).
Au 1er janvier 2019, plus de 3000 composteurs ont été distribués sur les 39 communes du SICTOM.
Rupture de stock des composteurs
Suite à de nombreuses ventes et aux délais de livraison du fournisseur, nous sommes actuellement en rupture de stock de composteurs. Contactez-nous pour être inscrit sur liste d’attente : 02 37 29 22 25 ou violettegallet@ville-nogent-le-rotrou.fr
Si votre composteur a subi des dégradations, nous pouvons vous fournir un modèle neuf en remplacement.
Pour cela, rapportez-nous l’ancien (ou une photo montrant qu’il est inutilisable, si vous ne pouvez pas l’apporter) lorsque vous venez acheter votre composteur.
Le territoire du SICTOM comporte plusieurs zones d’habitat collectif, notamment sur la ville de Nogent-le-Rotrou, où il est présent à 43%.
Pour donner la possibilité à chacun de composter des biodéchets, une opération-témoin de compostage partagé en pied d’immeuble a été mise en place en avril 2013.
Quelques immeubles de Nogent-le-Rotrou ont été équipés de composteurs (en bas d’immeuble), pour permettre aux habitants du quartier des Gauchetières d’effectuer du compostage partagé.
Les habitants disposent d’un espace commun composé de trois bacs :
Chaque foyer volontaire a reçu un seau à compost à mettre dans la cuisine pour stocker les déchets organiques compostables avant de les descendre dans le bac d’apport.
La réussite du compostage partagé dépend de l’engagement des habitants : il est nécessaire que plusieurs d’entre eux se relaient pour brasser et aérer la couche supérieure du bac d’apport 1 fois par semaine.
Cette opération peut être facilitée par l’utilisation d’un outil spécifique : un Brass’compostR ou une griffe rotative (manuelle).
Source : L’Echo Républicain
Vous êtes habitant d’un logement collectif ? Vous pensez pouvoir fédérer vos voisins pour débuter ensemble le compostage partagé ?
Contactez-nous et devenez référent de votre immeuble !
Service compostage du SICTOM : 02 37 29 22 25.
Si vous estimez ne pas disposer de suffisamment d’espace extérieur pour installer un composteur ou composter en tas, vous pouvez utiliser un lombricomposteur (aussi appelé vermicomposteur). Vous pouvez alors l’acheter ou le fabriquer.
Un lombricomposteur est composé de 2 à 4 bacs empilés et de vers “composteurs”, qui peuvent manger l’équivalent de leur poids en matière organique par jour.
Comme le compostage, un vermicomposteur bien géré ne dégage pas d’odeurs.
Il peut être installé en intérieur ou un extérieur, mais il est recommandé de ne pas l’exposer à des températures inférieures à 10°C.
Le SICTOM vous propose ci-dessous un guide sur le lombricompostage (principe, fonctionnement, recommandations et guide de fabrication pour fabriquer un lombricomposteur vous-même, facilement et à moindre frais).
Ce guide est disponible, gratuitement, dans nos locaux (au 30 rue Doullay).
Nous sommes équipés d’un lombricomposteur. Vous pouvez venir voir à quoi cela ressemble et comment cela fonctionne, au 30 rue Doullay, lors des permanences ou sur rendez-vous au 02 37 29 22 25.
Davantage d’informations sur le lombricompostage :
Documents de communication gestion des déchets
Lombricomposteur_Fabrication-et-guide_2023
Guide pour apprendre à utiliser un lombricomposteur et tutoriel pour en fabriquer un soi-même.
Le compostage est un processus naturel, mettant en jeu des organismes vivants (différentes sortes de vers de terre, dont de petits vers rouges, cloportes, bactéries, araignées, champignons…).
Pour que ces organismes dégradent la matière, il faut leur apporter ce dont ils ont besoin en suivant 4 règles simples :
Les microorganismes qui décomposent les matières ont besoin d’un régime varié!
Mélangez les types de matières :
avec
La décomposition au sein du compost sera plus efficace !
Les microorganismes qui décomposent les matières ont besoin de respirer.
Brassez le compost en surface (les 20 cm du dessus) à chaque apport, à l’aide d’une fourche-bêche, d’un crochet ou d’un BrasscompostR.
Brasser l’ensemble du bac de temps en temps peut être bénéfique pour vérifier l’équilibre, l’humidité et les éventuelles erreurs de tri. Une fois par an suffit en général, à l’occasion de la récolte par exemple.
Ainsi la fermentation se fera en présence d’oxygène.
Sans cet oxygène, la fermentation se fait par d’autres bactéries : elles sont beaucoup moins efficaces, et surtout elles dégagent de mauvaises odeurs et produisent davantage de gaz à effet de serre.
Si de mauvaises odeurs sont constatées, brasser l’ensemble du bac pour relancer une bonne décomposition.
Les microorganismes qui décomposent les matières ont besoin de boire, mais ne doivent pas être noyés !
Humidifiez le compost lorsqu’il vous parait trop sec, mais sans excès.
Le résultat doit être aussi humide qu’une éponge essorée.
Si c’est trop sec, la transformation des déchets en compost sera lente. La fermentation ne se fera plus par les bactéries mais surtout par des champignons, reconnaissables à leur filaments blancs (le mycélium). Leur présence est normale dans le compost, mais non prépondérante.
La décomposition peut même s’arrêter suite à un dessèchement trop important.
Des rongeurs et des reptiles s’installent parfois dans un tas de compostage trop sec.
Au final, le compost sera de moins bonne qualité.
Si c’est trop humide, la décomposition sera aussi très mauvaise, avec un manque d’oxygène et des fermentations anaérobies malodorantes. Le compost obtenu sera de très mauvaise qualité, pouvant même être toxique.
Avec l’expérience, on se rend compte s’il faut arroser ou pas.
Si votre compost est couvert, choisissez d’ouvrir ou de fermer le couvercle en fonction du temps (pluvieux ou sec) et de l’état de votre compost (besoin d’être plus sec ou plus humide).
Facultatif
Pour accélerer la décomposition des matière et obtenir du compost prêt à être utilisé plus rapidement, vous pouvez couper les déchets mis au composteur : découper les légumes abimés ou dense (trognon de chou ; peau de melon…), écraser les coquilles d’œufs, broyer les branchages… Cela permettra d’accélérer la décomposition par les micro-organismes.
Lorsque vous récupérerez votre compost, il sera plus fin ; il sera inutile de le tamiser avant de l’utiliser.
En général, un compost est mûr au bout de 8 à 12 mois.
Avec l’utilisation d’un composteur, le compost peut être mûr au bout de 4 à 5 mois lorsque la température est tempérée (un peu plus s’il fait très chaud ou plus froid) et que les matières déposées sont coupées finement.
Pour le compost composé également d’excréments (animaux ou humain/toilettes sèches), il est généralement conseillé d’allonger le cycle de compostage, jusqu’à 2-3 ans, afin de détruire les éventuels organismes pathogènes.
Le compost est un amendement qui améliore la structure des sols : il allège les terres lourdes et donne de la tenue aux terres légères. Il protège les sols de l’érosion et de la battance due aux fortes pluies.
C’est aussi un excellent engrais complet, idéal pour la plupart des cultures. Il pourra convenir aux cultures les plus gourmandes, en ajoutant éventuellement – en fonction de la nature du sol – des engrais naturels comme de la cendre de bois ou de la poudre d’os, modérément.
Le compost mûr est situé proche du sol : les matières introduites en 1er ont eu plus de temps pour se décomposer. Dans un composteur, selon les modèles, on peut le récupérer grâce à une trappe située à la base du composteur, ou en ouvrant l’un des panneaux du composteur (un côté entier).
Il est possible de prélever un peu de compost avec une petite pelle.
Si l’on souhaite utiliser une grande quantité de compost, mieux vaut tout vider: d’abord en mettant le dessus, moins décomposé, de côté, puis en sortant le compost mûr.
Le compost qui n’est pas assez décomposé, situé plutôt sur le dessus, peut être remis dans le composteur (ou en tas) pour prolonger la période de compostage.
Le compost s’utilise sur toutes les cultures :
Comment procéder :
Utilisation du compost bien mûr :
Le compost : pas en profondeur
Pour toute question pour commencer à (lombri)composter ou améliorer l’état de votre compost, contactez-nous au 02 37 29 22 25.
Si vous souhaitez une formation (gratuite) au compostage, pour améliorer votre pratique et/ou informer votre voisinage sur le compostage, contactez-nous!
Valoriser ses végétaux par le broyage et le paillage permet d’entretenir le jardin sans pesticides.
Il est ainsi possible de se passer de produits toxiques et d’avoir un beau jardin, sain et (presque) sans déchets.
L’utilisation, par les particuliers, de la plupart des produits phytosanitaires, dont on connaît désormais la nocivité pour la santé et l’environnement, est désormais interdite. Néanmoins, différentes techniques permettent d’entretenir son terrain ou son jardin naturellement et efficacement, sans utiliser ces produits.
Valoriser les matières provenant de l’entretien du jardin =
La plupart des végétaux peuvent être utilisés :
Toutes ces matières peuvent être utilisés en paillis à condition de pouvoir les étaler facilement sur le sol.
Le paillis de feuilles mortes se fait comme dans la forêt, où personne ne trie les feuilles et toutes se décomposent, plus ou moins vite, une fois tombées au sol.
Les plus épaisses (laurier palme, châtaigner, érable, platane…) se décomposent lentement. C’est un avantage pour le paillage, alors que c’est un inconvénient pour le compostage.
Elles sont idéales pour pailler les cultures permanentes : sous les haies, les arbres, les rosiers, les fleurs vivaces, les arbustes fruitiers. Il suffit d’en rajouter chaque année pour remplacer celles qui se sont transformées en humus.
On paille les massifs arbustifs, les haies et les rosiers de préférence en automne lorsque les feuilles tombent des arbres.
On peut aussi les stocker dans un grand silo et les utiliser pour pailler en fin d’hiver après la remise en état du jardin.
Broyer les feuilles larges (avec la tondeuse) permet de les étaler plus facilement entre les fleurs vivaces, comme sur la photo ci-dessus. Les fleurs bulbeuses comme les jonquilles ou les tulipes n’auront aucun mal à pousser au travers du paillis.
Broyées, les feuilles se transformeront au bout d’un an en magnifique terreau de feuilles puis en humus.
Il est intéressant de garder des feuilles mortes en réserve pour équilibrer le compost. Il suffit d’en ajouter tout au long de l’année : en mélange avec les matières “humides” (azotées), cela apporte de la matière carbonée et facilite la dégradation.
Au printemps et en automne, les tontes de pelouse représentent un volume important de végétaux, souvent trop important pour les utiliser en compost. Le mieux est de les laisser sur place (mulching), ou de les utiliser en paillis.
Pour les utiliser en paillis, il est fortement conseillé de les faire sécher avant de les étaler, pendant 1 ou 2 jours, au soleil, en formant un tas allongé comme sur la photo ci-dessous. Retournez le tas au bout d’une journée pour bien le faire sécher.
Culture courte : fleurs annuelles, la plupart des légumes…
Paillis peu épais : 2 cm maximum
Utilisation possible sans séchage préalable.
Culture longue : Fleurs vivaces, haies, pieds d’arbres
Paillis épais : de 2 à 10 cm
Séchage impératif avant de pailler
Paillis d’herbe peu épais entre les plants d’échalotes et le long de la clôture, pour limiter les limaces et la pousse de l’herbe sur la bordure (à droite), et entre les plants d’oignons (à gauche). Merci à M. Marthou pour les images (blog)
La plupart des petits déchets secs du jardin peuvent être utilisés comme paillis. Par exemple :
La durée de de vie de ce paillis est de plusieurs mois selon l’épaisseur. Cela convient très bien pour pailler entre les rangs de légumes du potager, entre les fleurs annuelles et bisannuelles…
Pour pailler la terre d’une manière efficace :
Pour que ces éléments végétaux soient faciles à étaler, il suffit de les broyer avec une tondeuse :
Vous pouvez aussi broyer les trognons de chou, les tiges d’aubergines, celles de légumes montés en graines…
Une fois broyées, les branches taillées des arbres et des arbustes peuvent être utilisées comme paillis, comme ici sous le weigelia.
Le broyage permet de les étaler très facilement. C’est un paillis de longue durée, au moins un an, surtout s’il est bien sec. Il est aussi très nutritif car il fournit une grande quantité d’humus. Ces copeaux forment un paillis idéal pour les plantes pérennes : haie, arbuste, rosier, fleur vivace, arbre fruitier, framboisier, cassis, fraisier…
Pour réduire en copeaux les branches épaisses des arbres et des arbustes, un broyeur est nécessaire.
Certains magasins de motoculture ou des associations locales en louent.
Il existe aussi des sites internet de location entre particuliers ou professionnels : www.je-loue-tout.fr ; https://bricolib.net ; www.allovoisins.com ; smiile …
Si vous décidez d’acheter un broyeur, choisissez un modèle adapté à vos besoins :
Vous pouvez aussi vous rapprocher d’associations de jardinage, pour qu’un broyeur soit mutualisé entre les adhérents (prêt ou don), ou en constituer une avec d’autres personnes intéressées.
En faire des fagots
On peut utiliser les tailles de thuyas et de cyprès, préalablement broyées avec une tondeuse, sous forme de paillis :
Par contre, en raison de leur pouvoir antigerminatif et herbicide, ces tailles ne doivent pas être utilisées :
Valoriser les déchets du jardin c’est bien, mais on peut aussi réduire leur production !
Quand on plante une haie ou des arbustes, on est souvent pressé qu’ils poussent vite… mais ensuite, on est contraint de tailler souvent et beaucoup, surtout dans les petits jardins. Cela devient vite une corvée quand il faut gérer de gros volumes de déchets verts.
Choisir des végétaux à pousse lente évite :
Ainsi, vous pouvez préférez des végétaux à pousse lente, comme:
Ils feront de magnifiques haies en 4 ou 5 ans !
Evitez les végétaux qui poussent vite, comme :
Pensez aussi aux nombreux arbustes petits ou nanifiés qui poussent moins et s’adaptent mieux aux petits jardins. Par exemple, le forsythia Marée d’or, la viorne obier compacte, le weigela compact, les spirées de printemps, l’arbousier compact…
Si vous voulez semer de la pelouse, vous pouvez choisir un mélange contenant une variété de ray-grass moderne à croissance plus lente que les anciennes variétés. On les trouve souvent dans les gazons Label Rouge.
Evitez aussi de trop engraisser la pelouse et les plantes du jardin. Elles seront aussi belles mais produiront moins de déchets de tonte et de taille.
Tonte fréquente : tonte mulching
Si vous aimez tondre régulièrement, la tondeuse mulching est une bonne solution : elle hache finement les brins d’herbe coupés et les laisse sur place. Ils se décomposent rapidement, il n’y a donc plus besoin de les ramasser. Attention cependant à pas trop espacer les tontes.
Une tondeuse classique avec un kit mulching permet d’adapter selon ses besoins :
Avec une tondeuse classique, on peut aussi laisser la tonte sur place (en enlevant le panier). Elle se décomposera en quelques jours et améliorera la structure du sol.
Laisser des “îlots de biodiversité”
On peut choisir de ne pas tondre partout, avec plusieurs avantages :
Source principale des textes et photos : Denis Pépin
Ingénieur écologue et agronome, Denis Pépin est journaliste horticole (Ouest France, Ami des Jardins, Quatre saisons du jardinage), conférencier et auteur de nombreux ouvrages sur le jardinage écologique. www.jardindespepins.fr
Autres ressources :